D(Ecrire) l’Etna – Vendredi 10 mars 2023
(D)Écrire l’Etna – Vendredi 10 mars 2023
Rencontre de la littérature, de l’art et de la science autour du volcan Etna
Une journée scientifique du programme gradué Translitteræ de l’Université Paris Sciences et Lettres
Organisation : École normale supérieure de Paris (ENS)
Lieu : Société géologique de France (SGF), 77 rue Claude Bernard, Paris 5e
Format des présentations : 15 minutes de parole – 10 minutes d’échanges (25 minutes au total)
Langue : Français, italien, anglais
Inscription obligatoire :
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participation vidéo: http://sgf23-online.ietna.eu/
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participation à la SGF (places limitées, date limite 3 mars 2023) : écrire à sgf23@ietna.eu
Programme de la journée (brouillon, 31 janvier 2023)
08:45-09:15 Accueil des participants
09:15 : Bienvenue : directions SGF, ENS, INGV-OE, Translitterae
09:15-10:35 : Vivre avec l’Etna (animation : à définir)
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09:20-09:45 : Etna, le Grand tour infini (Boris Behncke)
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09:45-10:10 : “Aetnam montem conscendit, ut solis ortum videret arcus specie”: L’Etna, vulcano di idee, progetti e ricerche tra scienza, arte ed archeologia (Daniele Malfitana)
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10:10-10:35 : Etna et la Souffle de la T(erre) (Arthur Enguehard, Lorella Abenavoli)
10:35-11:05 : Pause
11:05-12:25 : Regarder l’Etna (animatrice : Rita Compatangelo Soussignan)
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11:10-11:35 : Serpents, foudres, flammes : quand le volcan se fond dans le mythe. Le cas de l’Etna (Loredana Lancini)
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11:35-12:00 : Retraduire le poème anonyme latin sur l’Etna : enjeux et hypothèses (Frédéric Le Blay)
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12:00-12:25 : Etna et symbolisme volcanique dans la littérature romantique (Pierre Musitelli)
12:25 -12:40 : Présentation par Aldo Musumarra de l’exposition « Silvestri-Fouqué:
une amitié volcanologique née en 1865 sur les pentes de l’Etna » qui retrace les liens entre son arrière grand-père le professeur Orazio Silvestri et Ferdinand Fouqué
12:40-13:50 : Déjeuner dans la bibliothèque de la SGF
13:50-15:10 : Voyager autour de l’Etna (animation : à définir)
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13:55-14:20 : La structure et l’évolution du mont Etna dans les dessins de Jean Hoüel : le dessin au service de la science (Tiziana Abate)
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14 :20-14:45 : Goethe et l’Etna (Mandana Covindassamy)
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14:45-15:10 : Alexandre Dumas et l’Etna (Anca Dan, Pierre Briole)
15:10-15:40 : Pause
15:40-17:00 : Étudier l’Etna (animateur : Jean-Paul Poirier)
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15:45-16:10: La rete geodetica di base della mappa dell’Etna di Sartorius von Walterhausen (Francesco Privitera, Pierre Briole)
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16:10-16:35 : Les éruptions historiques de l’Etna, texte et terrain : deux exemples (Jean-Claude Tanguy)
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16:35-17:00 : Ferdinand Fouqué, chroniques d’un savant sur l’Etna (Marvin Ozturk-Bazin)
17:00-17:20 : Témoignages d’étudiants
17:20-17:30 : Conclusion de la journée et quelques mots sur la préparation des actes
Intervenants
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Tiziana Abate, architecte
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Lorella Abenavoli, docteure en études et pratique des arts, chargée de travaux dirigés à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
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Boris Behncke, chercheur à l’Osservatorio etneo, INGV, Catania
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Pierre Briole, directeur de recherche CNRS, département des Géosciences, UMR ENS-PSL-CNRS 8538
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Rita Compatangelo Soussignan, professeure à l’université du Maine, Le Mans, UMR 6566
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Mandana Covindassamy, maîtresse de conférences en littérature allemande, département Littératures et langage, UMR ENS-PSL-CNRS 8547
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Anca Dan, chargée de recherche CNRS, professeure attachée à l’ENS, département des Sciences de l’Antiquité, UMR ENS-PSL-CNRS 8546
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Arthur Enguehard, doctorant au département des géosciences de l’ENS
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Loredana Lancini, post-doctorante ATER à l’université du Maine, Le Mans, UMR 6566
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Frédéric Le Blay, maître de conférences à l’Université de Nantes, département des lettres anciennes, UAR 3491, Centre François Viète
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Daniele Malfitana, professeur d’archéologie à l’université de Catane, président de la Scuola Superiore Università di Catania
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Pierre Musitelli, maître de conférences en études italiennes, département Littératures et langage, UMR ENS-PSL-CNRS 8132, Institut Universitaire de France
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Aldo Musumarra, arrière petit-fils d’Orazio Silvestri professeur de géologie à l’Université de Catane
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Marvin Ozturk-Bazin, étudiant en master 2 au département Arts de l’ENS
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Jean-Paul Poirier, physicien émérite à l’IPGP, membre de l’Académie des sciences
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Francesco Privitera, archéologue émérite, Soprintendenza per i beni culturali e ambientali di Catania
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Jean-Claude Tanguy, chercheur Cnrs émérite, UMR CNRS-IPGP-Univ. Paris Cité 7154
Résumés des présentations
Tiziana Abate : La struttura e l’evoluzione del Monte Etna nei disegni di Jean Houël: il disegno al servizio della scienza
Gli storici della scienza sembra non si siano mai occupati del contributo di Jean Houël (1735-1813) alla vulcanologia dell’Etna. Eppure l’artista, noto in Francia per i suoi quadri della presa della Bastiglia, aveva elaborato e disegnato una sua personalissima ipotesi sulla formazione dei vulcani, durante la sua permanenza in Sicilia, studiando il vulcano Etna. Stupisce e forse merita ulteriori approfondimenti il fatto che nonostante l’apporto scientifico dell’architetto francese alla geologia dei vulcani sia stato riconosciuto già dai suoi contemporanei, oggi il suo nome non compare più tra i pionieri della vulcanologia dell’Etna. Con questo lavoro si intende far luce su un volto inedito di questo artista che ha saputo con grande maestria mettere il disegno al servizio della scienza, riconoscendogli un ruolo gnoseologico. Infatti le immagini elaborate per spiegare le sue teorie costituivano non solo uno strumento per la divulgazione delle idee ma anche di verifica e di conoscenza. I disegni realizzati per spiegare la formazione dei vulcani sono dunque immagini che producono pensieri, che informano, che divulgano conoscenza, aprendo a un nuovo, più moderno, modo di studiare il vulcano.
Boris Behncke: Etna, le Grand tour infini
“C’erano già stati tanti, e molti altri ancora stavano arrivando, e ne arriveranno sempre di più: i sognatori dell’Etna. Avevo sognato di essere soli noi due, la montagna focosa e io, di essere io l’unico vulcanologo -o meglio, discepolo vulcanologo- ad avere il vero e puro desiderio e il privilegio di incontrarla e assorbire lo spettacolo delle sue eruzioni. Sogni d’infanzia … solo anni dopo ho cominciato a considerarlo un’opzione realistica.”
Mandana Covindassamy: Goethe et l’Etna
Une rencontre manquée : ainsi semble se résumer l’histoire de Goethe avec l’Etna. Pourtant, le peu qu’il relate de sa non-ascension de l’Etna en mai 1787 dans son Voyage en Italie en dit long sur ses attentes, son appréhension du volcan et de l’expérience qu’il est possible d’en faire. Fruit de la formation de Goethe au dessin et à la géologie, son horizon d’attente est déterminé par les débats scientifiques de son temps, marqués par le conflit entre vulcanistes et neptuniens, autant que par la charge mythique du lieu. Dans son œuvre littéraire ultérieure, l’Etna se fraie un chemin, surgissant singulièrement au détour d’un poème du Divan d’orient et d’occident en 1819 ou dans les plis du Faust II, que Goethe parachève en 1832, au terme de sa vie.
Anca Dan, Pierre Briole : Alexandre Dumas et l’Etna
« Jamais je n’avais vu Dieu de si près, et par conséquent si grand » s’exclame Alexandre Dumas père en haut de l’Etna, après une éprouvante ascension nocturne début septembre 1835, racontée dans Le Spéronare, le premier volume de sa trilogie des Impressions de voyage dans le Royaume de Naples (1842). Esprit vif, soucieux de détails pittoresques comme de détournements burlesques, Dumas réussit le mélange d’un récit où la nature se lit à travers la littérature et l’histoire ancienne : « Nous restâmes une heure ainsi, dominant tout le vieux monde d’Homère, de Virgile, d’Ovide et de Théocrite ». Son passage à Nicolosi, au début de l’ascension de l’Etna, lui permet d’esquisser le caractère de Carlo Gemmellaro, savant sicilien généreux et accueillant, auquel il doit plus que la clé de la « Maison des Anglais » ou sa narration de l’histoire de l’île Ferdinandea. Avec Dumas, nous revisitons les lieux géographiques et littéraires de l’Etna, à la recherche d’une recette de voyage qui enjolive le réel et ne cesse de charmer le lecteur.
Arthur Enguehard, Lorella Abenavoli:
« Vivre avec Etna » – Devenir-ensemble ; dans quelle mesure l’Etna est-il vraiment « autre » ; étranger à notre propre identité, sens, conscience ? En prenant pour matière les vibrations de la (T)erre captées par des réseaux de sismomètres autour du globe, et dans le cadre d’une collaborations aux limites floues entre arts et sciences, nous cherchons les moyens d’une « écoute » relationnelle à l’environnement et celleux qui le peuplent. Croisant travail plastique et sonore, nous expérimentons l’écriture de partitions et l’audification du bruit sismique dans une démarche qui, tout à la fois poétique et scientifique, se révèle anthropologique. Nous exposerons dans cette contribution en duo les enjeux et formes de cette démarche ; en joignant au discours l’écoute et l’exposition de pièces construite à partir de données captées récemment en Sicile et sur l’Etna.
Loredana Lancini : Serpents, foudres, flammes : quand le volcan se fond dans le mythe. Le cas de l’Etna
Le mythe est souvent délaissé dans les études historiques, considéré parfois à l’instar d’une fable divertissante qui nous parle, certes, de la civilisation gréco-romaine, mais qui, au fond, n’a pas de contenu scientifiquement valable. Pourtant, en lisant avec attention la mythologie, on peut trouver en elle un riche réservoir d’informations. Il existe, notamment, une catégorie de mythes, les géo-mythes, qui nous renseignent sur la façon de concevoir la nature et ses phénomènes redoutables, sur la façon de se représenter les causes et l’origine de certaines manifestations physiques et, parfois, sur les moyens de faire face aux problématiques et aux contraintes générées par ces phénomènes. Nous proposons alors dans cette contribution une piste méthodologique qui, en croisant données littéraires et géologiques, permet de repérer et de mettre en valeur les géo-mythes, dans ce cas localisés auprès de l’Etna, qui se réfèrent au volcanisme ancien.
Frédéric Le Blay : Retraduire le poème anonyme latin sur l’Etna : enjeux et hypothèses
Ma présentation se propose de faire état de mon ouvrage à paraître prochainement : La fascination du volcan. Les Mythes et la science, Coll. Histoire des sciences, Vrin, Paris.
Cette étude comprend deux volets :
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un travail de synthèse portant sur la connaissance et la compréhension du phénomène volcanique dans le monde gréco-romain, à travers la lecture critique des sources et l’analyse des différentes modalités de constitution d’un savoir relatifs aux phénomènes naturels.
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une traduction commentée du poème latin sur l’Etna (Ier siècle ap. J.-C.).
Je me concentrerai sur le second volet pour mettre en évidence les enjeux méthodologiques et épistémiques propres à l’étude et la traduction d’un texte à contenu spéculatif et théorique, en tant qu’ils rendent nécessaire l’entreprise d’une traduction à nouveaux frais, et poserai plusieurs hypothèses quant aux sources (grecques notamment) dont ce texte est le réceptacle. Retraduire consiste dans ce cas à retracer/reconstituer des sources perdues.
Daniele Malfitana : “Aetnam montem conscendit, ut solis ortum videret arcus specie”: L’Etna, vulcano di idee, progetti e ricerche tra scienza, arte ed archeologia
L’imperatore Adriano, nell’estate del 125 d. C., di ritorno dalla Grecia, navigando verso la Sicilia decise, una volta giunto nell’isola, di salire sul vulcano con l’obiettivo più che di conoscere il vulcano stesso e le sue attività, di osservare la visione che da quelle altezze era possibile avere e, dunque, cogliere l’ispirazione che quel vulcano era in grado di dare. Il contributo parte da questa citazione per ripercorrere come il vulcano, nei secoli, sia stato fonte di ispirazione e contesto privilegiato per la costruzione di specifiche identità culturali in cui natura, scienza, arte ed archeologia hanno giocato, a vario titolo, un ruolo edificante.
Pierre Musitelli : Etna et symbolisme volcanique dans la littérature romantique
Volcans et éruptions occupent une place de premier plan dans la production scientifique, littéraire et artistique du XVIIIe siècle finissant, et l’Etna n’y fait pas exception au moment où le Grand Tour prend une inflexion plus méridionale, dans le contexte d’une évolution de la sensibilité esthétique face aux puissances de la Terre.
Au tournant des Lumières et à l’époque romantique, écrivains, poètes et voyageurs européens s’emparent de l’image du volcan, lieu de rencontre de l’imaginaire mythique et du savoir scientifique. Alors que s’estompe la dimension chrétienne de l’allégorie volcanique, l’Etna sert de point de fixation à de nouvelles interprétations métaphoriques : libertine avec Sade, politique dans la tradition démocratique italienne, puis avec Percy Shelley, mais aussi métaphysique… De Prométhée à Empédocle les mythes anciens sont réactivés et retravaillés, dans une grande variété de genres et selon une large gamme de sensibilités, pour dire, avec l’Etna, les bouleversements de l’histoire contemporaine.
Francesco Privitera, Pierre Briole : La rete geodetica di base della mappa dell’Etna di Sartorius von Waltershausen
Nel 1838, il 29enne Wolfgang Sartorius von Waltershausen, laureato in scienze naturali e fisica all’Università di Gotingen, allievo di Carl Friedrich Gauss, figlioccio di Goethe, e appassionato di geologia e mineralogia, si recò in Sicilia per studiare l’Etna in seguito a una precedente visita nel 1936. Vi rimase fino al 1943 e condusse numerosi lavori, alcuni anche in collaborazione con il collega astronomo, di quattro anni maggiore di lui, Christian Heinrich Friedrich Peters. Da questo soggiorno derivarono diversi lavori scientifici, in particolare una mappa di grande precisione dell’Etna, che fu successivamente utilizzata e talvolta migliorata da altri geodeti e geografi. La creazione della mappa richiese lo stabilimento di una rete di caposaldi geodetici a partire dai quali i vari punti di interesse (e.g. l’ubicazione dei numerosi crateri alla periferia del vulcano) vennero collocati mediante triangolazione. La mappa doveva inoltre avere una scala, il che imponeva lo stabilimento e la misurazione accurata di una linea di base. Descriveremo la rete geodetica di base creata da Sartorius, discuteremo la sua geometria e i criteri presumibilmente utilizzati da lui per stabilire questa rete, che, in particolare, mostra significative disparità di densità secondo il fianco del vulcano. Mentre tutti i punti della rete di base stabiliti sulle rocce, sulle diverse sommità (e.g. crateri) che circondano l’Etna, sembrano scomparsi, alcuni punti stabiliti su edifici potrebbero esistere ancora oggi, o almeno la loro posizione originale potrebbe essere determinata con un discreto grado di precisione. È improbabile che tale precisione possa permettere una misura del movimento tettonico nell’arco dei quasi duecento anni, nonostante l’alta velocità di questi (diversi centimetri/anno di scivolamento verso est della costa orientale). Tuttavia, potrebbe aprire la via ad altre applicazioni geodetiche e geografiche della carta volte ad evidenziare e discutere sopstamenti di vari oggetti (e.g. strade o torrenti) qualora queste variazioni superassero i dieci metri tra il 1840 e oggi.
Marvin Ozturk-Bazin : Ferdinand Fouqué, chroniques d’un savant sur l’Etna
Grâce à une correspondance quotidienne entre le chimiste et volcanologue Ferdinand Fouqué et sa femme, à l’occasion de ses missions sur l’Etna lors des éruptions de 1865 et de 1879, et grâce à des lettres écrites à l’Académie des sciences, nous avons la chance de pouvoir pénétrer au cœur du quotidien du savant en mission sur l’Etna. Ses carnets contenant dessins et prises de note ainsi que les photographies de Paul Berthier qui l’accompagnait, nous permettent de voir de nos yeux ce qu’il découvrait au cours de sa mission de terrain. La mise en perspective de ces différentes sources nous renseigne sur les conditions matérielles, sur les pratiques scientifiques (instruments, dessins) en intégrant la question de l’iconographie, sur ce que signifiait concrètement étudier l’Etna dans la seconde moitié du XIXe siècle
Jean-Claude Tanguy : Les éruptions historiques de l’Etna, texte et terrain : deux exemples.
La plus ancienne éruption de l’Etna décrite avec précision se trouve dans la Première ode Pythique de Pindare: le poète y expose avec une extraordinaire puissance l’arrivée d’une coulée de lave dans la mer (voir Bull. Volcanol. 70, 2007, p. 76). L’éruption est contemporaine de la bataille de Platées (479 avant J.-C.), “bataille où les Athéniens furent vainqueurs et Mardonios, général de Xerxès, tué au combat, tandis que le feu coulait en Sicile autour de l’Etna”. Il est montré que cette coulée, aujourd’hui identifiée sous le village côtier de Santa Tecla (datations par archéomagnétisme et 226Ra-230Th), a été attribuée par erreur à 396 avant J.-C. sur la base d’une relation de Diodore de Sicile, qui cite une “coulée récente” barrant la route à l’armée carthaginoise en marche vers Syracuse.
La guerre civile entre César et Pompée (48 avant J.-C.) est évoquée par Lucain dans le poème la Pharsale, où se trouve mentionnée une éruption de l’Etna qui “ne porta pas ses flammes vers le ciel, mais descendant du sommet le feu fendit le côté en direction de l’Hespérie”, c’est-à-dire l’Ouest selon les anciens Romains. L’étude de terrain montre que les seules éruptions importantes compatibles avec cette époque (datations 226Ra-230Th et archéomagnétiques) sont celles qui ont construit les grands cônes de scories des monts Minardo et Ruvolo, sur le flanc Ouest du volcan.
Acronymes et sigles
ATER : Attaché temporaire d’enseignement et de recherche
CNRS : Centre national de la recherche scientifique
ENS : École normale supérieure
INGV- OE : Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia – Osservatorio Etneo
IPGP : Institut de physique du globe de Paris
PSL : Université Paris Sciences et Lettres
UAR : Unité d’appui et de recherche
UMR : Unité mixte de recherche